C'était le jour 1.

Et j'ai encore perdu le contenu de mon post, avec ce *** de pc qui merdouille. J'éditerais demain, là je file dormir.

PS : Taper des textes sur bloc-note, c'est le mal. Choisir OpenOffice, ça c'est un logiciel qui récupère les tâches en cours.

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Étonnamment, je n'ai pas édité le lendemain. Étonnamment, je finis quand même par éditer. Bien plus tard, trois semaines après. Pourquoi ? J'en sais rien. L'envie d'écrire un peu, et puis, ce satané job d'été, il y en a des choses à en dire. Ca crève, ça fait prendre des coups de soleil, ça donne des courbatures partout, parce que la transition glandage - pc -> levé 6h30 du mat', 3h le cul sur un vélo, bah c'est super violent. J'vous assure. Essayez hein :3

Faire facteur, c'est relativement chiant. Même si on finit par en prendre le rythme, moi je n'aime pas ça. C'est robotisant. Perché sur ton vélo, tu distribues encore et toujours le courrier aux mêmes gens, dont tu ne verras pas le visage des trois quarts. Ils s'en foutent de toi autant que tu t'en fous d'eux. Ils veulent leur courrier, tu le leur donnes. Et jamais suffisamment tôt aux yeux de certains. Jamais suffisamment au comptoir, de la main à la main, pour les proprios de ces satanés magasins (et un Mars glacé avec ça ?). Et il faut toujours sourire. Faire 'commercial'. Accepter les magouilles à la con. ("Oui, vous voyez, au 137, c'est ma belle-mère, elle est en maison de retraite, et l'ancien facteur, il faisait comme ça, il nous donnait son courrier directement dans notre boite, au 148. Alors vous voyez, si vous pouviez faire de même, ça nous éviterait d'avoir à traverser la route." Ok.) Y'a des chiens aussi. Quand ils aboient, ils nous font peur. Quand ils aboient pas, on trouve ça pas normal, on en serait limite triste. Bien entendu, y'a les recommandés.

- Les architectes ? Faut monter frapper à leur porte. Ils n'ont pas de sonnette ? Non.
- Dans cette résidence ? La concierge a une procuration pour beaucoup, il faut d'abord passer par elle.
- Au 117 ? Il faut sonner au 115, c'est la fille, elle prend les recommandés pour sa mère. La vieille dame a 100 ans, vous comprenez.
- Il serait possible de passer par chez moi pour les recommandés des voisins ? Ils sont partis en vacances. Ouais, mais non.
- Le type du 133 ? Il faut lui réexpédier Libération. Ah bon.

Et c'est comme ça dans plein d'endroits. Toujours des choses bien précises à faire. Il y a des gens indulgents quand ils savent que vous ne faites que remplacer un titulaire parti à la retraite, et d'autres qui le sont bien moins. Ils pensent qu'on est devin, qu'on est sensé tout savoir...

Malheureusement, y'a marqué La Poste.

Bouger avec La Poste

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