Vacances. C'est étonnant.

Les gens qui en sortent paraissent encore plus déprimés que s'ils n'en avaient pas eu. La reprise est toujours brutale et difficile. Moi, j'en voudrais. Je n'en aurais pas. Mes "vacances" arriveront plus tard. Cette année, je sais réellement pourquoi je bosse. J'ai une motivation.
Elle n'est même pas matérielle, non non. C'est mieux que ça. Bien mieux.

C'est sans doute pas plus mal, parce qu'elle coûte, cette putain de vie. On peut ne rien faire, ne pas avancer d'un pas, l'argent s'envole quand même, pour des raisons x ou y.
Toujours. On n'a pas le choix, c'est comme ça.

Ne pas avoir le choix, c'est moche comme expression. On devrait avoir le choix, pour tout. Mais bien des fois ce n'est pas possible. Pas possible, pour une justification sur laquelle ni vous ni moi ne pouvons influer. C'est le cours des choses, le destin, le quotidien, la routine, la fatalité, la voie dans laquelle la société de consommation nous pousse à nous engouffrer... c'est tout ça et ça nous dépasse. Alors on fait avec. De toute façon, ce ne sont pas ces quelques mots qui vont y changer grand chose.

Passons. Je sais que ma motivation ne s'envolera pas, bien au contraire. Elle m'attend, à la fois proche et lointaine. Bientôt, j'irais me blottir dans ses bras. Bientôt, en faisant abstraction de tout le reste, j'aurais la sensation, éphémère peut-être, et pourtant bien présente, de ne vivre que pour ce moment-là, et ça, en quelque sorte, ça sera des vacances. Des vraies.

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[Stoi la pastèque. [x]]

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Holidays ?

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