Acte II : 9 Mai - Logique chanceuse
De la Chance dans la Logique ? Belle question de Rhétorique.
En y réfléchissant, on aurait pu se dire que ça devait forcément tomber sur cette matière, parce que c'était évident que Monsieur D., bientôt à la retraite, se souciait fort peu de son cours de Réseaux... Oui mais quand même. Alors qu'à l'inverse, Monsieur L., lui, avait énormément travaillé son cours... Oui... mais quand même.
Le premier semestre l'avait prouvé : Il ne faut jamais faire de pronostics.
Revenons quelque-peu en arrière voulez-vous ?
Ce Vendredi 9 Mai 2008, à 11h, amphithéâtre B400, la Tragédie des Partiels de ce second semestre se poursuivait. Les trois coups ont retenti puis le rideau s'est levé...
ACTE II - RHÉTORIQUE ET LOGIQUE & RÉSEAUX
- SCÈNE I : Cela s'annonçait rude. Les visages aux traits tirés, la tête basse, n'en menaient pas large, tenant dans leurs mains des fiches comme unique bouclier. On comptait les présents, on voulait arrêter le temps.
- SCÈNE II : Mais il est des choses qui suivent leur cours, imperturbables, et on se laisse entrainer, on ne peut rien faire contre, c'est ainsi, c'est... fatal. Alors on se laisse guider, on monte les escaliers qui nous mènent au sommet, de là, on peut déjà les voir, savourant à l'avance ce qui va suivre. Ainsi ils se sentent déjà vainqueurs ? Donnons-nous une si piteuse image ?
- SCÈNE III : Il nous observe, l'air tranquille. On ne lit toujours rien sur son visage, on ne sait rien, mais on suppose. Si c'est LUI qui est présent, serait-ce... mais non... et si ? Peut-être. La tension monte, et tout s'embrouille. On n'est pas au point. Pas cette matière, s'il vous plait... Et pourtant.
- SCÈNE IV : La sentence tombe. Recroquevillé, on ne bouge plus. Que faire ? On ose à peine regarder ce qui se trouve devant nous et... miracle. Nos ennemis ne sont rien d'autres que les plus faibles de nos assaillants. Le combat s'annonce honteusement facile. Une bonne étoile veille donc à notre victoire ?
- SCÈNE V : Quelques hésitations... puis on se lance. Gauche, droite, il est trop lent pour nous, et on l'étale en un seul round. On jette des regards autour de nous, nos troupes s'avancent, eux reculent. Que croyaient-ils donc ? Il y a quelques pertes, mais rien de comparable à la catastrophe annoncée... On en ressort, la tête haute.
Pour le coup, j'ose donc croire en la chance. J'avais bien plus révisé et assimilé Réseaux, mais on n'est pas tombé dessus. Logique et rhétorique, je m'étais contentée de deux relectures, n'en comprenant que le début... et c'est justement sur cela qu'on a été interrogé. Dommage pour ceux qui se sont bien pris la tête et espéraient plus complexe. De mon côté, je ne me plains pas.
Deux batailles, oui, mais pas la guerre. Mardi s'annonce hautement plus difficile, ne serait-ce qu'en contenu...
Wait & See.